2 décembre 2022 : Les fenêtres du calendrier de l’Avent

Ce soir régal avec les friandises ...

La prochaine tradition ne vous sera probablement pas inconnue, et pour cause ! Elle trouve toujours sa place dans bien des foyers et remporte encore tous les suffrages, auprès des petits et des grands gourmands !

Vous l’aurez deviné, aujourd’hui nous vous parlerons du calendrier de l’Avent, qui a connu bien des évolutions depuis sa création.

L’instauration des 24 jours d’attente précédant la venue au monde de Jésus Christ, c’est-à-dire la période de l’Avent, est traditionnellement attribuée au pape Grégoire 1er, et daterait de l’an 590.

C’est sur cette coutume que s’est basée bien plus tard la tradition du calendrier de l’Avent, née au 19ème siècle. Initiée en Allemagne dans les foyers protestants, la pratique consistait à donner aux enfants, durant les 24 jours précédant Noël, des images religieuses afin de les faire patienter jusqu’au jour tant attendu. Nous étions à cette époque-là encore bien loin de l’objet de  gourmandise tant convoité aujourd’hui !

Les images offertes aux enfants comportaient en effet une phrase de l’Evangile ou une incitation à faire une bonne action. Celles-ci s’embellissaient de jour en jour et étaient tantôt ornées de fils d’or ou d’argent, de dentelles de papier, et surtout très riches en couleurs.

A partir de la moitié du 19ème siècle, ces images devinrent de plus en plus somptueuses, et prirent doucement la forme de triptyques, avec des fenêtres à ouvrir pour découvrir l’illustration du jour. Ce qui prenait alors doucement la forme du calendrier de l’Avent, était jadis réalisé par le père de famille.

Petit à petit, les images religieuses sont remplacées par d’autres motifs, comme des dessins d’animaux ou des portraits du père Noël. Ce n’est qu’en 1908 que le premier calendrier de l’Avent composé de petits dessins colorés reliés à un support en carton a été commercialisé. C’est l’éditeur de livres médicaux Gerhart Lang qui en est l’auteur. 
En 1920, c’est l’arrivée dans les magasins du calendrier de l’Avent « commercial », composé de petites fenêtres remplies de surprises. Les images laisseront leurs places au chocolat et aux friandises à la fin des années 1950.