Jeudi 20 octobre : Histoire de Loctudy, port de commerce, puis de pêche

par Marie Rouzeau.

Située dans le sud du Finistère, la commune de Loctudy appartient au quartier maritime du
Guilvinec, en pays bigouden.

Redessiné par les députés de la 1ère assemblée révolutionnaire, son territoire a abrité successivement aux XIXe et au XXe siècles trois activités liées à la mer.

Tout d’abord, s’est développé un port de commerce voué à l’exportation de ce qui a fait la richesse agricole du pays : la pomme de terre. Le principal client était Outre-Manche, l’Angleterre.

Vers la fin du XIXe siècle, ce port de commerce héberge aussi des bateaux de pêche qui alimentent une conserverie de poisson. L’activité est saisonnière. Mais après la Première Guerre mondiale, vers 1928, apparaissent les chaloupes motorisées. Peu à peu, l’activité devient permanente.

Ruinée à la fois par les politiques nationales françaises qui favorisent les prix bas pour les villes et par la fermeture des frontières anglaises, la production des pommes de terre décline et la pêche s’impose comme l’activité principale du port.

Les bateaux de pêche ou de commerce ne sont pas seuls à fréquenter le beau plan d’eau du golfe bigouden parsemé d’îles. Depuis les années 1880, des plaisanciers ont édifié de belles villas sur le littoral boisé et les régates organisées attirent la foule.

Les touristes des six hôtels, les peintres de passage ou installés, contribuent aussi à établir la bonne réputation de Loctudy.

À faible distance du bourg né au Moyen-âge, s’est développé un quartier portuaire. L’urbanisation a d’abord gagné les anciennes terres agricoles autour des deux centres puis tout le littoral. Rurale dans ses limites de 1791, la commune de  Loctudy est devenue balnéaire et portuaire