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Culture générale
Cinéma
Rosebud* ou le souvenir au cinéma.
Qu’il soit d’enfance, meilleur ou pire… le souvenir saisit l’intime et convoque avec lui toute une palette de sensations. Un souvenir, c’est l’enregistrement, la conservation puis la restitution du passé, d’un passé. Et si le cinéma était l’art privilégié pour évoquer les souvenirs ?
Ils sont à l’origine de nombreux scénarios, pourtant la transposition de souvenirs à l’écran ou les manières dont ils sont insérés dans une histoire révèlent aussi la singularité du cinéaste. La survivance dans la mémoire, d’une sensation, d’une couleur, d’une musique peut à tout moment faire basculer le présent et même infléchir l’avenir. De nombreux classiques se sont emparés de ce ressort dramatique fabuleux qui entraîne souvent le spectateur à ressentir une plus grande empathie pour le personnage voire à s’y identifier.
Comment représenter les souvenirs au cinéma ? Le souvenir provoque-t-il nécessairement la mélancolie ? Les films ne constituent-ils pas eux-mêmes de formidables souvenirs ? Autant de questions, et bien d’autres encore, que nous développerons au cours de six séances, six films à l’appui, d’époques, de pays et de genres différents.*
Au début de Citizen Kane, Orson Welles murmure ce mot, rosebud (bouton de rose), dans un dernier souffle. Le film va s’attacher à découvrir quel secret, quel souvenir se cache derrière ce mot.
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