Mardi 19 novembre : Des écrivains au tribunal
par Michel Rival
1857 : trois écrivains devant le tribunal impérial.
L’année 1857 est marquée par trois procès retentissants en matière littéraire. Louis-Napoléon Bonaparte, unique président de la IIè République a transformé celle-ci en Empire par le coup d’état du 2 décembre 1852. Son régime, dans la première décennie, est marqué par l’autoritarisme et le culte du progrès technique à l’anglaise. Peu de préoccupations littéraires ou artistiques, mais un rigorisme moral affirmé.
Les trois écrivains visés en 1857 sont, par ordre de comparution, Gustave Flaubert, Charles Baudelaire et Eugène Sue. Ils auront tous affaire au procureur de l’Empire au nom inoubliable, Ernest Pinard. Le grief général est l’immoralité des œuvres. Peines légères pour les auteurs : ce sont les œuvres qui sont jugées. Le dernier n’entendra pas la sentence, car il sera mort et enterré, en exil à Annecy.
Le procès de Flaubert sera analysé en détail – c’est essentiellement Madame Bovary qui sera incriminée – Les deux autres seront évoqués brièvement, étant, dirait-on aujourd’hui, des copier-coller du premier procès. Sont en cause Les Fleurs du Mal de Baudelaire et Les Mystères du Peuple d’Eugène Sue
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