SAINT-NAZAIRE à la Belle Epoque (de 1880 à 1914)...-5

"TEMPERANCE  vs  ALCOOLISME"

Dans notre précédent article - n° 4 - nous avons évoqué les problèmes d'alcoolisme à Saint-Nazaire (comme ailleurs). A la Belle Epoque, LA LIGUE NATIONALE CONTRE L'ALCOOLISME entreprend une lutte contre ce fléau. A Saint-Nazaire (comme ailleurs) on érige des chalets ou kiosques de tempérance. Ces établissements tenus par des dames pleines de bonnes intentions ne délivrent que des boissons sans alcool.

Pourquoi la tempérance ? Qu'est-ce-que la tempérance ?

Voici ce que nous pouvons en dire (source wikipedia):

La vertu de tempérance est liée aux trois autres vertus cardinales : on ne peut être vraiment prudent, ni vraiment juste, ni vraiment fort, si l’on ne possède pas aussi la vertu de tempérance. Cette vertu conditionne indirectement toutes les autres vertus - mais toutes les autres vertus sont indispensables pour que l’Homme soit tempérant (ou sobre). Cette vertu est appelée aussi sobriété. Elle est nécessaire à l’harmonie intérieure de l’homme, à sa beauté intérieure - et à sa santé (psychique et physique).

Le terme de tempérance semble se rapporter en quelque sorte à ce qui est hors de l’Homme (nourriture, boisson, etc.). Cette référence à des éléments extérieurs à l’Homme trouve son fondement dans l’Homme. La vertu de tempérance permet à chaque Homme de faire triompher son « moi supérieur » sur son « moi inférieur ». Cette maîtrise met en valeur le corps. La vertu de tempérance fait en sorte que le corps et nos sens trouvent la juste place qui leur revient dans l'être humain.

La presse en parle assez peu, mais on peut lire par exemple :

(Le Progrès de Nantes et de la Loire-Inférieure - 20 août 1883)

L'enjeu de santé et d'hygiène publique était bien réel et la conscience collective en avait été émue.

Chacun comprend bien que les kiosques de tempérance ne règleront pas tous les problèmes ...

C'est pourquoi des remèdes miraculeux font leur apparition dans les commerces et même dans les pharmacies dont les journaux font très régulièrement la réclame.

(Le Travailleur de l'Ouest - 11 janvier 1913)

Vous pensez bien que nous n'avons pu recueillir aucun témoignage de guérison !

(Retrouvez nos articles précédents sur la page RECHERCHE HISTOIRE LOCALE)

A suivre ....