SAINT-NAZAIRE à la Belle Epoque - "hors série" spécial Fêtes !
Les Fêtes de fin d'année approchent. Nous sommes un peu en retard pour faire nos courses, comme chaque année. Nous irons peut-être à Nantes pour compléter nos achats. Il en était ainsi à la BELLE EPOQUE ! Noël n'est pas, à cette période, la "fête commerciale" qu'elle est devenue. Toutefois, on essayait, lorsque l'on en avait les moyens, de gâter un peu les enfants.
La presse locale n'est pas très riche sur ce sujet des "fêtes". Néanmoins, nous avons pu collecter quelques informations intéressantes, quelques trouvailles à partager.
Quelles marchandises étaient proposées aux acheteurs ? Certains grands magasins, tel le SANS PAREIL à Nantes s'offrent, en guise de réclame, un article rédigé et descriptifs des merveilles que l'on peut trouver. On parle de NOEL certes, mais surtout d'ETRENNES.
à Nantes toujours, le GRAND BAZAR propose des jouets, mais pas seulement... à grand renfort de réductions et de cadeaux offerts "aux visiteurs", mais aussi le CRISTAL PALACE. Les slogans des magasins sont accrocheurs !
et
il y a donc des jouets, mais ce n'est probablement pas accessible pour tous.
Ce bateau semble tout droit sorti de la réclame !
Une belle réclame d'un magasin nazairien attire l'attention, égayée par de belles illustrations.
A la veille de 1900, le cadeau doit également être "utile". Noël et les Etrennes se confondent dans les réclames.
utiles également, les chapeaux :
Certains journaux s'insurgent contre ce que l'on appelle " les étrennes utiles ". C'est le cas du PHARE DE LA LOIRE qui, dans son édition du 1er janvier 1913 écrit :
Le journaliste rappelle aux lecteurs l'origine des étrennes :
et d'enchaîner ...
(Notez bien que nous sommes le 1er janvier 1913 et que les jouets seraient fabriqués en Allemagne, selon le journaliste. A ce titre là, il semble inconvenant de les offrir. Les bruits de guerre se font de plus en plus présents),
et notre journaliste d'affirmer :
Il est question d'indigestion. Alors parlons-en. Quelques réclames nous permettent de comprendre que les agapes n'étaient pas oubliées. C'est ainsi que les fruits "exotiques" étaient sur les tables et donc exportés depuis les pays producteurs. Nous savons tous que certains enfants ne recevaient qu'une orange à Noël !
Certaines tables étaient certainement bien garnies et les différentes réclames nous informent à ce propos:
et encore,
à boire aussi :
Qu'est-ce qui est le plus important ? La réponse appartient à chacun d'entre nous, en fonction de nos convictions, de nos familles, de notre vie, etc ... Alors, le plus important est que chacun passe un bon moment, en lisant cette publication réalisée à 4 mains, par Brigitte Boureau et Pascale Pitard.
L'atelier de "recherche en histoire locale" vous souhaite d'excellentes fêtes de fin d'année dans la douceur et dans l'espérance, en attendant que 2021 nous fasse oublier rapidement cette difficile année 2020 !
D'autres pages de ce blog sont en cours de préparation pour de futures lectures à venir !
Paru en septembre et disponible à la vente sur le site !
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