Les "petits potins" de la presse à la Belle Epoque - 8

A la Belle Epoque, le Tribunal Correctionnel de Saint-Nazaire doit souvent juger des affaires de bagarre.

La presse, notamment le Courrier de Saint-Nazaire, rend compte régulièrement des peines requises, sans doute à des fins d'exemplarité. Mais ce but est-il atteint ? On peut en douter, compte-tenu des nombreux articles sur ce sujet...

Une chose est certaine, le lecteur d'alors et celui d'aujourd'hui peuvent être amusés par le ton même de ces petites chroniques.

Voyez cet article sur un vol de carottes qui dégénère :

(Le Courrier de Saint-Nazaire - 3 novembre 1899)

Les suites données par la justice peuvent être cependant moins clémentes : amende et prison

(Le Courrier de Saint-Nazaire - 12 mai 1900)

Mais, parfois, juge et chroniqueur se montrent d'humeur plus légère, amende avec sursis, face à une "bataille de dames" qui "se déroule souvent", si l'on en croit l'article suivant :

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En tout cas, à une époque où les chiffonniers existent toujours, force est de constater que tous ces justiciables se battent vraiment comme...des chiffonniers !